La perception et la connaissance de notre planète Terre n’a pas cessé d’évoluer depuis nos origines. Autrefois limitée à ce que le corps pouvait sentir, voir, parcourir, nous avons maintenant à notre disposition des prolongements techniques qui nous permettent des expérimentations impensables il y a seulement quelques générations.
L’exploration des océans nous permet d’entrevoir et de comprendre des contrées encore inexplorées, merveilleuses de complexités, de diversités, et de couleurs.
La vision de la terre vue du ciel nous fascine depuis que l’homme a la possibilité de se projeter dans l’espace. Nous découvrons alors la beauté, la perfection, mais aussi la place de la terre dans notre galaxie et dans l’univers. Notre place : infiniment petite, poussière de la poussière d’étoiles. Et pourtant…
Et pourtant… Quel privilège immense de posséder un tel foyer ! Combien nous sommes interdépendants… et dépendants !
Les continents s’étalent sous nos yeux, les régions, les déserts, les mers, glaces, lacs et océans. Les cieux, les étoiles, et leurs mondes.
Les eaux et les terres intimement, s’épousent. La lumière sème la vie et elles sont un.
Nos territoires sont là ! Hors de notre corps.
Mais aussi à l’intérieur ! Imprimés dans notre cerveau, nos gènes, nos pensées, le corps tout entier.
Nos mots imprononcés.
Nos chemins tracés, nos habitudes. Nos rêves. Notre futur imaginé.
Les projections de nos désirs légitimes en attente d’être enfin comblés.
Ainsi les images intérieures attestent, s’il en était besoin, la nature consubstantielles et inévitable qui nous lie aux territoires.